Juin 2002. L’équipe de France de football est sur le point de perdre son titre de champion du monde, la gauche vient de perdre sa place au second tour des élections présidentielles mais, dans un magasin de disques d’occasion dans une banlieue populaire, quelques perdants magnifiques s’accrochent tout de même à leurs dernières illusions…

 

Note du metteur en scène

« Loosers » est une petite comédie de banlieue, qu’il convient de jouer avec sincérité et naturel, sans rechercher l’effet.

Le décor, comme le jeu des acteurs, sera sobre et discret.

L’interrogation sur les valeurs d’aujourd’hui se fera naturellement, sans lourdeur et sans didactisme.

On m’a expliqué qu’un Anglais n’a pas le droit d’écrire sur l’échec des Français, surtout au football, et que de toute façon il ne faut pas appeler une pièce « Loosers » parce que personne ne voudra venir la voir. Il est vrai que nous sommes dans une société qui privilégie le culte du gagnant. Mais personnellement je trouve les perdants plus sympathiques. Je m’identifie à eux et je pense que je ne suis pas le seul.