Des nouvelles du front
Avant qu’il ne soit trop tard…
la Compagnie Body and Soul/Corps et Âme vous souhaite une bonne année 2018 !!!
(ou du moins une année un peu moins catastrophique que les dernières…)
En 2017 nous avons joué le diptyque Pinter en début d’année à l’Essaïon et de nouveau en fin d’année dans le cadre des rencontres Scènes sur Seine.
Et, avec la Compagnie de l’Elan, en fin d’année nous avons remonté « l’amour existe » comme une sorte de cadeau pour fêter les vingt ans du Théâtre du Nord-Ouest. Il reste à venir trois dernières représentations : toutes à 19h au Théâtre du Nord-Ouest, 13 rue du faubourg Montmartre, 75009 Paris,
– le 30 janvier,
– le 31 janvier et
– le 1er février 2018
(tarif d’ami pour les adhérents de la compagnie : 8 euros).
Vous trouverez ici mes impressions en remontant cette pièce 18 ans après sa création, ainsi qu’un vibrant appel à résister à la déshumanisation du monde:
Mais 2017 a surtout été une année de préparation pour l’avenir. La compagnie s’est dotée d’un chargé de production en la personne de Martial Courcier, qui m’accompagne maintenant dans le développement des projets. C’est un précieux interlocuteur et du coup le mot « compagnie » prend enfin un sens autre qu’ironique.
Deux lectures du Poids du Mensonge, l’une en juin au Théâtre de l’Atelier, l’autre en septembre au Théâtre de la Bruyère, admirablement défendues par Nicolas Vaude, Thierry Godard, Nathalie Besançon et Fanny Cottençon (et par Patricia Thibault qui a remplacé Fanny au pied levé au La Bruyère), n’ont pas suffi : nous n’avons pas trouvé la production par un théâtre privé parisien que j’espérais. Mais nous avons dorénavant un coproducteur enthousiaste, Frédéric Franck, le Théâtre Montansier et SIC Productions. Nous ferons d’autres lectures bientôt pour essayer de trouver les partenaires nécessaires pour que ce projet voie enfin le jour.
Pour La Mémoire du Détail, avec Marianne Basler, Vincent Winterhalter, Jean-Philippe Puymartin et Jade Fortineau, c’est le problème inverse. Nous avons un théâtre parisien intéressé et prêt à coproduire. Il nous manque juste quelques préachats pour pouvoir lancer la création. Une lecture à la SACD et une présentation du projet au groupe de théâtre de l’Île de France ACTIF ont été très bien reçues, mais malgré un tarif préférentiel les théâtres contactés préfèrent attendre la création avant de décider d’acheter ou non le spectacle. Le problème, c’est que Body and Soul n’a pas suffisamment de fonds pour lancer la création sans préachats. Nous tournons en rond.
Last but not least, 2017 a vu la naissance d’un nouveau texte, Un Bon Petit Soldat, un seul en scène que je voudrais monter dès que possible en 2018, sans attendre l’avis des comités divers et variés qui servent surtout à décourager ceux qui ne rentrent pas dans le moule. J’ai trouvé deux jeunes acteurs formidables, Théo Askolovitch et Samuel Yagoubi, qui vont alterner dans le rôle. Nous allons faire trois lectures publiques en février pour essayer de trouver des partenaires : le 8 et le 15 février à la Manufacture des Abbesses, et le 19 février aux Déchargeurs. Toutes les trois commenceront à 15h et devront durer une heure à peu près. Producteurs, tourneurs, chargés de diffusion, attachés de presse, mécènes, professionnels (et amateurs) de la bouche à oreille et simples citoyens – vous êtes tous les bienvenus !
Et voici le hic : pour continuer à exister Body and Soul a besoin de fonds. Depuis cinq ans je travaille presque exclusivement pour la compagnie, sans toucher de salaire, et sans avoir le temps ni l’énergie de travailler ailleurs. Je ne me plains pas : c’est un choix que j’ai fait. Je préfère consacrer ma vie à quelque chose que je considère comme important, plutôt que d’essayer d’accumuler gloire et argent. Je cherche à me connecter aux autres à travers mon travail au théâtre. Je cherche à célébrer l’humain dans un monde de plus en plus déshumanisé. Si à la fin du jour j’aurai contribué tant soit peu à ouvrir quelques esprits et à toucher quelques cœurs, cela aura valu le coup.
Je ne doute pas que je vais bientôt réussir à renverser la tendance, mais jusque-là toutes nos productions sont déficitaires. Pour équilibrer les budgets j’ai puisé dans mes économies. Et maintenant je n’en ai presque plus, d’économies…
Donc…
- si jamais vous avez envie de nous aider à concrétiser un ou plusieurs de ces projets
- si vous aimeriez aider la compagnie à survivre jusqu’à ce que l’inévitable et tellement mérité succès nous couvre de sa manne financière
- si vous trouvez dans votre cœur et dans vos poches de quoi nous aider à payer les factures (banque, assurance, cotisations administratives – rien n’est gratuit de nos jours…)
Vous pouvez :
- remplir le formulaire d’adhésion et faire un chèque de dix euros à renvoyer à l’adresse indiquée
- y rajouter, si cela vous dit, un don supplémentaire du montant de votre choix
- demander les détails bancaires pour faire un virement directement sur le compte de la compagnie
- relayer ce message à vos amis et ennemis, et parler des activités de la compagnie à tous vos contacts